DEDANS DEHORS n°116 - octobre 2022
Peines nosocomiales : Quand l’enfermement n’en finit pas
Entrées en prison pour quelques mois ou années, certaines personnes détenues se retrouvent à purger une peine excédant de loin la durée de leur condamnation initiale, pour des faits uniquement commis en détention. Les mesures prises par l’administration, tels que les transferts et les gestions ultrasécuritaires, alimentent le plus souvent l’engrenage. Mécanique d’un cercle vicieux.
Au numéro : 9,50€
Sommaire
Décryptages
Dossier
- Peines nosocomiales : quand l'enfermement n'en finit pas
- « Je vous écris pour témoigner de ma peine de prison qui n'en finit pas »
- Peines internes : « La question nécessite une réflexion institutionnelle globale »
- Une question qui relève de la psychiatrie ?
- Djamel, vingt-deux ans de révolte entre transferts et quartiers disciplinaires
- Joseph, dans la spirale de la violence
- Christine, libérée du cercle vicieux
- « Je ne savais pas qu’on pouvait passer toute une vie en prison »
Intramuros
- Dramatique agression à la maison d’arrêt de Nanterre
- Nanterre : Un décès aux circonstances troubles
- EPM de Meyzieu : Une plainte déposée pour des violences policières
- À Beauvais, violences et humiliations
- Poitiers-Vivonne : Des détenus réveillés toutes les deux heures « pour leur protection »
- Baumettes : Le calvaire des fenêtres antibruit continue pour les personnes détenues
Enquête
Devant le juge
- Villefranche-sur-Saône : un surveillant interdit d'exercer pour violences
- Suspension d’une décision de fouilles à nu systématiques qui n’avait pas été notifiée à la personne détenue
- Le nouveau recours 803-8 engrange ses premières victoires
- Refuser un permis de visite au motif de l’absence de lien amical ou familial est illégal
- Le port d’un bracelet électronique ne justifie pas (non plus) un refus de permis de visiter